Les macarons de Gerberoy au Jardin des Ifs,
toute une histoire.
La maison des gouverneurs de Gerberoy, représentant des Évêques de Beauvais, construction de 1744.
Le Jardin
Le Jardin 17e, jardin à la française, le plus ancien jardin d’ifs taillés en topiaires monumentales de France.
La Table
Une cuisine de campagne savoureuse et colorée, qui évoque la nostalgie pour les longs déjeuners d’été.
Les Macarons de Gerberoy viennent de loin.
En l’honneur de Gerberoy, Le Jardin des Ifs a retrouvé la recette du macaron à la rose qui remonte au 13e siècle. Diffusée de la Sicile au reste de l’Italie puis en France où il est cité par François Rabelais, le macaron se trouve dans la liste des desserts fa-buleux du Gargantua et Pantagruel (1552).
La recette - poudre d’amande, sucre, blanc d’oeuf et eau de rose - en a été ensuite fixée par François Pierre, dit La Varenne (1618-1678), dans Le Pâtissier François (1651), un traité de recettes déterminant dans le passage de la cuisine médiévale à la grande cuisine moderne, premier best-seller culinaire.
Lors de ses débuts en France, le macaron était un simple biscuit. Il se développe sous des formes variées au cours du 18e siècle (comme à Amiens, Melun, Joyeuse et Niort) ainsi que dans de nombreux couvents, monastères et abbayes.
Le boulanger ( terme d’origine picarde, «boulenc» qui fabrique des pains ronds « bolla» au moyen-âge), les cuisait, ainsi que les maca-rons, dans la «boulangerie» .
Dans notre four à pain, notre «boulangerie», nous avons travaillé la recette originale pour lui donner une forme plus contemporaine, moins sucrée notamment, et une texture plus légère, qui rappelle la douceur parfumée d’un beau jour de juin à Gerberoy.









